lundi 14 novembre 2011

7 nov 1907 : Jesús García, Héroe de la Humanidad

Mientras que estaba en el tren que iba de Nacozari (México ) a Douglas (USA), el ingeniero ferroviario Jesús García constata con horror que el incendio de la paja que estaba en el mismo vagón que transportaba la dinamita.  En ese momento, el tren estaba parado en Nacozari y Jesús deduce que la explosión es inevitable.
La mayoría de nosotros, hubiéramos huido (tipo: patas pa’ que las quiero…) pero no Jesús García quien tomó la decisión inmediata de lanzar el tren a toda velocidad para alejarlo lo más rápidamente posible de la ciudad.
El tren explota 6 km adelante matando a Jesús y a 12 otras personas, pero salvando de una gran catástrofe la ciudad…

Desde ese día Jesús García se volvió héroe nacional . La ciudad de Nacozari fue re-bautizada Nacozari de García y varias calles en diferentes ciudades de México llevan su nombre. De hecho, Jesús García fue nombrado Héroe de la Humanidad por la Cruz Roja.

Retrouvez cet article en français ici : http://www.facebook.com/notes/noane-les-bijoux-argent-mexicains/7-novembre-1907-naissance-et-d%C3%A9c%C3%A8s-dun-h%C3%A9ro-national/242929479095490

dimanche 23 octobre 2011

La ville de la cité des Namnètes à l'heure Mexicaine

Royal de Luxe à Nantes en mai 2011
Si vous suivez l'actualité mexicaine sur twitter (http://twitter.com/#!/noane_bijoux), vous avez peut-être remarqué qu'une ville bretonne est particulièrement active sur tous les sujets touchant au Mexique.
Non, il ne s'agit malheureusement pas de Rennes, ville de prédilection de Noane, mais de Nantes.

Nos amis Nantais de l'association COMAL (http://comal.canalblog.com/) y sont sans doute pour quelque chose, quoi qu'il en soit, le fait est que de nombreux événements liés au Mexique ont régulièrement lieu au pays du petit Lu, pour exemples :
Et l'on pourrait poursuivre l'énumération (presque) indéfiniment  !

...Peut-être devrions nous quitter Rennes pour la cité des Namnètes ?

mercredi 12 octobre 2011

El Día de la Raza



 
Aujourd'hui 12 octobre, jour férié au Mexique : c'est le jour de la race.
Aucune connotation péjorative dans l'usage du mot "raza", il s'agit plutôt ici de célébrer le métissage issu de la rencontre et de la fusion des peuples originaires du continent américain et des colonisateurs espagnols.
Le mélange des influences, la cohabitation et l'éclectisme seront donc célébrés dans tout le pays, et musique, danses, défilés de costumes traditionnels et autres dégustation de spécialités culinaires seront de la partie !

L'occasion de marquer sa différence avec la grande puissance située plus au nord, mais aussi d'un peu d'amertume de la part des défenseurs des cultures indigènes originelles.

Et pourquoi le 12 octobre? Et bien, en référence à Rodrigo de Triana, un des marins de la caravelle La Pinta, qui du haut de son mat fut le premier Espagnol à apercevoir la terre des caraïbes le 12 octobre 1492 à deux heures du matin.
Christophe Colomb avait promis un sac de petite monnaie à qui verrait la terre le premier, mais le pauvre matelot n'eut finalement rien car le grand navigateur prétendit qu'il l'avait vu avant lui.

On peu donc en conclure que Colomb était soit insomniaque, soit très matinal soit ....très radin.

mercredi 6 juillet 2011

J'espère que la sortie sera joyeuse

« J'espère que la sortie sera joyeuse et j’espère bien ne jamais revenir… Frida ». Ce seront les derniers mots de Frida Kahlo pour son journal, quelques jours avant sa mort en 1954.
Pas très joyeux comme fin de parcours, vous en conviendrez. Il faut reconnaître que la plus célèbre des artistes peintres mexicaines n'aura pas eu une vie facile : Poliomyélite à 6 ans causant l'atrophie de sa jambe droite, accident d'autobus à 19 ans qui la transpercera d'une barre de métal, lui causera 11 fractures sur la jambe gauche et de nombreuses autres dans le bassin, les côtes et la colonne vertébrale, 7 opérations chirurgicales lourdes de la colonne vertébrale, un mariage avec Diego Rivera qui rapidement la trompera, un divorce, un remariage avec le même Diego, 2 fausses couches, une colibacillose, une mycose aiguë de la main droite, une amputation de la jambe droite jusqu'au genou, une bonne partie de sa vie passée allongée ...
Elle finira terrassée en juillet 1954 par une pneumonie et incinérée comme elle le souhaitait ("je ne veux plus jamais rester couchée!") .

Et pour ne pas que vous tombiez en dépression à la lecture de cette courte biographie, finissons par une note d'espoir : son dernier tableau sur lequel, malgré toute la souffrance endurée, elle écrivit "Viva la vida"

Nous consacrerons notre prochain article sur Frida Kahlo à évoquer tout le bien qu'elle pensait des intellectuels français de l'époque...Allez, juste une petite citation de l'artiste pour le plaisir :
"ils ont tellement de foutus intellectuels pourris que je ne peux plus les supporter. Ils sont vraiment trop pour moi. J'aimerais mieux m'asseoir par terre dans le marché de Toluca pour vendre des tortillas que d'avoir quoi que ce soit à voir avec ces connards artistiques de Paris…"  ;o)

mardi 24 mai 2011

La petite histoire (vraie) des Woodstock


Un soir, Hugo et Yojana rentrant bien exténués du marché aux bijoux de Cuernavaca, constatèrent avec effroi que leur atelier de fabrication avait été cambriolé...
Par chance, ils ne stockaient que trés peu de bijoux dans l'atelier qu'ils avaient aménagé au fond de leur cour, entre le poulailler et leur potager de 3M2. : les bijoux, une fois fabriqués étaient vendus immédiatement. Ici on travaillait à flux tendus.
Non, ce qui les remplirent d'effroi fut de constater que les 4 kilos d'argent prets à être fondus et destinés à la production du mois à venir avaient disparus !
Les Espinoza n'avaient pas de temps à pleurer sur leur sort. Ils devaient trouver une solution rapidement, quelle qu'elle soit, et continuer à remplir la marmite familiale.
Après de longues heures de discussions, l'idée vint enfin au cours de la nuit  :
puisque tous leurs outils avaient étés délaissés par les voleurs et qu'ils étaient plutôt doués pour dessiner et façonner l'argent, ils allaient donc poursuivre sur cette voie. Mais ne pouvant acheter que trés peu de matière première dorenavent, il fallait impérativement qu'ils utilisent moins d'argent.
Yojana se mit donc a dessiner et Hugo à faire un ménage consciencieux de l'atelier. Dès le lendemain, les premières esquisses étaient prètes et la poussiere du ménage, une fois brulée puis fondue, avait permis de récupérer plus de 200g d'argent.
Quand Hugo découvrit les croquis de sa femme, il comprit qu'ils étaient sans doute sauvés et qu'ils parviendraient rapidement à se renflouer.
La collection Woodstock était née et elle allait faire un malheur.
Comme quoi, d'un drame peut naître un grand bonheur !
Et c'est finalement plutôt rassurant, non ?

www.noane.net/woodstock-WS32

dimanche 8 mai 2011

Las Adelitas

Samedi 20 novembre 2010, le Mexique fêtait le centenaire de sa révolution.
Les moustachus Pancho Villa et Emiliano Zapata étaient à l'honneur, mais également Las Adelitas, ces femmes qui ont pris les armes avec les révolutionnaires et propulsé la gent féminine au premier rang de la lutte politique.

Pour elles, on a inventé le terme de soldaderas: les soldates. Mais elles ont perduré dans la mémoire des Mexicains sous le nom d'Adelitas.
Ces femmes, qui ont combattu aux côtés de Pancho Villa (un bandit du nord) et Emiliano Zapata (rebelle indien) lors du soulèvement populaire qui a éclaté le 20 novembre 1910 contre la dictature de Porfirio Diaz, incarnent la révolution mexicaine au féminin. Les Adelitas étaient des femmes révolutionnaires qui accompagnaient les troupes: cuisinières, infirmières, messagères et soldates.
 Certaines d'entre elles, comme les zapatistes Amelia «La Güera» Robles ou Rosa Bobadilla, ont atteint le grade de colonel. Aujourd'hui encore, elles sont considérées comme des pionnières dans la lutte des femmes pour accéder au pouvoir, mêmes si elles adoptaient parfois une apparence masculine pour se faire accepter.

Si les 10 dernières années de cette période révolutionnaire furent sanglantes, elles donnèrent néanmoins au Mexique des institutions encore en place un siècle plus tard.

V i v a   Z a p a t a  !
Viva Zapata !

jeudi 5 mai 2011

Soyons beaux joueurs...

Nous sommes en 1860. Le Mexique n’a toujours pas réussi à se stabiliser depuis son indépendance (plus de 50 gouvernements différents depuis 1920 !) et les rivalités politiques divisent ses classes dirigeantes.
A la même époque, les Etats Unis sont empêtrés dans leur guerre de sécession.

L’occasion idéale pour Napoléon III, prétextant l’annonce de la suspension du remboursement de la dette mexicaine, pour légitimer une intervention musclée et tenter d’y installer un régime plus favorable à la France.

C’est dans ce contexte, et après 6 semaines de traversée Toulon-Veracruz , que nos 7300 valeureux soldats arrivent le 5 mai 1862 au petit matin devant la ville de Puebla, seule ville susceptible de les bloquer sur le chemin de Mexico.
 Immédiatement, les Français décident de porter leur attaque sur le fort de Guadalupe en y envoyant deux bataillons de zouaves soutenus par de l’artillerie, et couverts sur la droite par des fusiliers marins et des chasseurs à pieds sur la gauche.
L’opération ne se déroule pas comme prévue, et les Français sont stoppés par les Mexicains déployés entre les deux forts, puis subissent les assauts de la cavalerie adverse sur leur gauche. Vers 16H, un orage vient couronner le tout, et nos malheureux français sont contraints de battre en retraite…

Depuis cette bataille, le 5 mai fut décidé jour de fête nationale (au Mexique bien sûr !).

Français, soyons beaux joueurs : reconnaissons leur cette éclatante victoire.

…Et consolons nous en nous rappelant qu’un an plus tard, les troupes françaises réussirent finalement à occuper Puebla !


samedi 30 avril 2011

Como agua para chocolate

Pour vous qui étiez persuadé que le chili con carne était typiquement mexicain, nous vous proposons de découvrir toute la finesse et la subtilité de la gastronomie mexicaine à travers une spécialité culinaire en provenance de l'état de Puebla qui accompagnera parfaitement votre dinde ou votre poulet : le mole poblano !
 
Avant de vous lancer, vérifiez tout de même qu'il ne vous manque pas un ingrédient, la recette originelle en contenant près d'une centaine dont du chocolat (cacao ou tablettes de chocolat, amer ou très légèrement sucré), des piments ancho, mulato, chipotle et pasilla, des tomates, des amandes, des noix, des raisins secs, des graines de sésame, des clous de girofle, de la cannelle, du persil, du poivre, des oignons, de la banane, de l'anis et de l'ail.

Et là, vous vous demandez si, compte tenu des ingrédients cités, le résultat sera comestible.

Rassurez-vous, le goût du mole poblano est inexplicable pour les néophytes mais il est...di-vin!

Fin, subtil, puissant et doux à la fois, sucré et salé... C'est une expérience généralement inoubliable.
Toujours partant (e) ?

On va être honnête avec vous, de nos jours les mexicains achètent généralement leur mole déjà préparé, mais si vous voulez vous lancer dans l'aventure tout en révisant votre espagnol, déplacez votre ordinateur dans la cuisine et suivez le lien ci-dessous.

On attend vos retours...